Num dos seus melhores momentos, Woody Allen deu-nos Setembro como um «mês estranho». Porventura o será, pela ressaca das digressões estivais ainda presentes suficientemente para não engrenarmos por completo no frenesi sem chama das rotinas impostas nas metrópoles actuais & suas periferias. Para quem, como eu, não é receptivo aos hábitos dos veraneantes a sublinhar o calor em traços grossos revela-se um alívio. Mas penso, com melancolia, nas Crianças e Adolescentes de hoje, privadas da fruição inteira desse mês que, no meu tempo, integrava por completo as Férias Grandes e hoje lhes é parcialmente sonegado às ditas, "encolhidas". A civilização estava em conviver de novo com os Amigos de sempre, retornados cheios de descobertas para a troca, após o Agosto das migrações, sem a ameaça escolar impendendo sobre nós. E em voltar a comer o marisco evitado nos meses sem R. Como em tornar a ver futebol, com plantéis definidos há muito e a certeza de largar a aprendizagem que importava, voltando à opressão do ensino enquadrado, só bem entrados em Outubro. Foi um Mundo que se perdeu. Resta pois a volta ao Passado com a ajuda inestimável do inimitável Gilbert Bécaud.
Les oliviers baissent les bras
Les raisins rougissent du nez
Et le sable est devenu froid
Oh blanc soleil
Maitres baigneurs et saisonniers
Retournent à leurs vrais métiers
Et les santons seront sculptés
Avant Noël
C'est en septembre
Quand les voiliers sont dévoilés
Et que la plage, tremblent sous l'ombre
D'un automne débronzé
C'est en septembre
Que l'on peut vivre pour de vrai
En été mon pays à moi
En été c'est n'importe quoi
Les caravanes le camping-gaz
Au grand soleil
La grande foire aux illusions
Les raisins rougissent du nez
Et le sable est devenu froid
Oh blanc soleil
Maitres baigneurs et saisonniers
Retournent à leurs vrais métiers
Et les santons seront sculptés
Avant Noël
C'est en septembre
Quand les voiliers sont dévoilés
Et que la plage, tremblent sous l'ombre
D'un automne débronzé
C'est en septembre
Que l'on peut vivre pour de vrai
En été mon pays à moi
En été c'est n'importe quoi
Les caravanes le camping-gaz
Au grand soleil
La grande foire aux illusions
Les slips trop courts, les shorts trop longs
Les hollandaises et leurs melons
De cavaillon
C'est en septembre
Quand l'été remet ses souliers
Et que la plage est comme un ventre
Que personne n'a touché
C'est en septembre
Que mon pays peut respirer
Pays de mes jeunes années
Là où mon père est enterré
Mon école était chauffée
Au grand soleil
Au mois de mai, moi je m'en vais
Et je te laisse aux étrangers
Pour aller faire l'étranger moi-même
Sous d'autres ciels
Mais en septembre
Quand je reviens où je suis né
Et que ma plage me reconnaît
Ouvre des bras de fiancée
C'est en septembre
Que je me fais la bonne année
Les hollandaises et leurs melons
De cavaillon
C'est en septembre
Quand l'été remet ses souliers
Et que la plage est comme un ventre
Que personne n'a touché
C'est en septembre
Que mon pays peut respirer
Pays de mes jeunes années
Là où mon père est enterré
Mon école était chauffée
Au grand soleil
Au mois de mai, moi je m'en vais
Et je te laisse aux étrangers
Pour aller faire l'étranger moi-même
Sous d'autres ciels
Mais en septembre
Quand je reviens où je suis né
Et que ma plage me reconnaît
Ouvre des bras de fiancée
C'est en septembre
Que je me fais la bonne année
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